vendredi 24 octobre 2008

portrait chinois 1

La chine, douce et vaporeuse, perchée en haut des nuages, il reste dans sa culture et son architecture quelque chose de délicat et tapageur. La chine encore superstitieuse qui croit aux déesses et à Bouddha. L’art de la chine dans le vide. La cité interdite ? une cour immense et vide. Le temple du ciel ? un autel et un jardin vide. Tout est fait en grand. Seulement les chinois sont bien trop nombreux pour laisser du vide dans les rues. La seule solution est de se réfugier dans les parcs où se trainent en mouvements détaillés et lents les sexagénaires. Le vide est un espace à créer à l’intérieur de soi, quand il n’en reste plus à l’extérieur.
La chine moderne, lumineuse , bruyante acharnée, qui veut réussir , qui veut gagner de l’argent, qui veut s’imposer. Le succès chinois.
Et moi dans tout ça ? ces portraits sont aussi les miens. Cette chine qui m’était indifférente commence à me plaire. On commence à aimer un pays quand on s’identifie à lui, quand on y trouve quelque chose qui nous ressemble. Ce que j’ai aimé en premier c’était son grand bordel, son grand remue-ménage ..désordonné, moi, quoi. Maintenant je commence à apprécier et mieux connaître ses côtés cachés, ses quartiers populaires, sa vie. La vie ! alors peut-être que je vais continuer à y vivre pour en faire d’autres portraits .

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